Ils descendirent de voiture et, main dans la main, marchèrent parmi les arbres en fleurs.
— C'est exquis ! s'exclama Victoria en s'emplissant les poumons. On se croirait en Angleterre au printemps.
L'air était doux. Ils s'assirent sur un tronc renversé. Un dôme de fleurs roses se balançait au-dessus de leurs têtes.
— Maintenant, mon amour chéri, murmura Edward, dites-moi ce qui vous est arrivé. J'ai été si affreusement malheureux.

Agatha Christie, Rendez-vous à Bagdad [1951], trad. Bernard Blanc, Paris, Éditions des Champs Élysées, 1996, p. 244.